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Cameroun : le projet de Bus Rapid Transit de Douala sera financé à 80% par la Banque Mondiale

BRT Douala, Cameroun

(Agence Ecofin) - A l’instar du Sénégal et du Nigeria, plusieurs pays africains cherchent à se doter de réseaux urbain de bus à haut niveau de service, pour optimiser la desserte de leurs principales villes. Dans les petits papiers du gouvernement camerounais depuis 2014, ce projet pourrait bientôt démarrer à Douala.

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 2 juin 2022 en faveur du Cameroun, un prêt de 260,8 milliards FCFA pour le projet de Bus Rapid Transit (BRT) de Douala. De cette enveloppe, 125,6 milliards FCFA seront pourvus par la BIRD, guichet non concessionnel de la Banque mondiale, tandis que le guichet concessionnel (IDA) décaissera 135,2 milliards FCFA.

Le financement couvre 77,8% du coût global du projet chiffré à 335,3 milliards de FCFA selon Investir au Cameroun. 62,1 milliards seront mobilisés grâce à des partenariats public-privé, et 12,4 milliards viendront du gouvernement (fonds de contrepartie). La construction du réseau BRT nécessitera 291,9 milliards FCFA, soit 87% de l’enveloppe totale.

Il s’agira notamment de construire 28 km de voies dédiées aux bus et entièrement séparées avec des échangeurs, 44 stations, 4 terminaux, des égouts, un système d’approvisionnement en eau, l’éclairage public, d’acheter des bus et de mettre en place un système de gestion du trafic. Le reste du financement sera consacré à l’aménagement urbain autour des stations BRT, au renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles des opérateurs de transports publics existants, de même qu’à la gestion du projet.

Ce projet pour lequel la Banque mondiale a dû revoir à la hausse ses engagements initiaux est d’un grand intérêt pour la mobilité dans la ville de Douala. Ceci, dans la mesure où « le réseau de bus y est inefficace et représente moins de 1% des déplacements », selon les analystes de l’institution de Bretton Woods. Une réalité qui, à en croire la même source, contraint les populations à se rabattre sur « la marche, les taxis ou les modes de transport informels tels que les mototaxis, qui restent considérés comme peu sûrs et onéreux ».

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