Sous le leadership de notre pays et sur la base de la capacité de la technologie du biodigesteur à contribuer à la sécurité alimentaire, à l’accès à une source d’énergie domestique propre, à la protection de l’environnement, à la création de revenus, huit (08) pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal ont uni leurs efforts pour sa dissémination à grande échelle dans leur espace régional.
Aussi, la Convention portant création de l’Alliance pour le Biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre, en abrégé AB/AOC, a été signée à Ouagadougou le 4 octobre 2018 au cours de la 2ème édition de la Conférence Internationale sur la Technologie du Biodigesteur.

Partant de là, la représentation nationale, à l’unanimité, a autorisé le Gouvernement à ratifier ladite convention ce jour 27 mai 2019.
Le Ministre des ressources animales et halieutiques, porteur dudit projet de loi a particulièrement salué la diligence avec laquelle notre Auguste Assemblée Nationale a pris en charge l’inscription et l’examen du dossier par la session ordinaire en cours.

En rappel, la technologie du biodigesteur a été introduite au Burkina Faso depuis 2009 dans l’optique d’apporter une réponse appropriée et endogène aux principales préoccupations que connait le milieu rural et péri-urbain et qui ont pour noms insécurité alimentaire et énergétique, dégradation du couvert forestier, perte de la fertilité des sols. etc.

Vulgarisée depuis 2010 par le département en charge de l’élevage, la technologie du biodigesteur qui repose sur la transformation en biogaz des déjections animales et humaines a permis à de nombreux ménages de disposer d’une part de leur propre source d’énergie multifonctionnelle, utilisable pour la cuisson des aliments et l’éclairage domestique et d’autre part d’une source domestique d’engrais organique pour améliorer les productions agro-pastorales tout en préservant l’environnement.