Le président kenyan Uhuru Kenyatta a inauguré le 19 juillet le plus grand parc éolien africain disposant de 365 turbines et une capacité de 310 mégawatts.

Le plus grand parc éolien d’Afrique, le projet d’énergie éolienne du lac Turkana, a été officiellement inauguré. La centrale de 310 mégawatts (MW) a été inaugurée le vendredi 19 juillet par le président du Kenya, Uhuru Kenyatta.

« Nous sommes heureux de noter que le Kenya est sans aucun doute en passe de devenir un leader mondial des énergies renouvelables », s’est-il félicité dans un discours prononcé lors du lancement.

« Ce projet garantira aussi bien la préservation et la protection de la beauté des paysages de notre pays et de ses écosystèmes uniques pour les générations actuelles et futures, mais permettra aussi au pays de devenir indépendant énergétiquement et de s’assurer un approvisionnement en énergie sûr et prédictible», a-t-il ajouté.

Le projet éolien du lac Turkana comprend 365 turbines d’une capacité de 850 kilowatts chacune. Il est situé à 600 kilomètres de Nairobi dans le district de Loiyangalani.

La construction de l’installation a démarré il y a près de 5 ans, en octobre 2014 et les opérations commerciales ont pour leur part débuté en mars 2019.

Des projets d’envergure en Afrique

L’Agence internationale pour les énergies renouvelables a décrit l’Afrique comme « riche en sources d’énergie renouvelables» telles que l’hydroélectricité, le vent et le soleil.

Le projet du lac Turkana est l’un des nombreux projets d’énergie renouvelable à grande échelle à se développer sur le continent ces dernières années.

En décembre 2018, il a été annoncé que les travaux de construction du « premier projet d’éoliennes à échelle industrielle » en Afrique de l’Ouest, situé au Sénégal, avaient démarré.

Le Parc Eolien Taiba N’Diaye, ou PETN, d’une puissance de 158,7 MW, devrait être achevé en 2020, selon la société d’énergies renouvelables Lekela.

L’usine de 46 éoliennes utilisera des turbines de la société danoise Vestas et générera plus de 450 000 mégawattheures d’énergie par an, ce qui permettra d’augmenter la capacité de production du Sénégal d’environ 15%, selon Lakela.