Le Dr Lamine Ndiaye a expliqué jusqu’aux moindres détails les efforts consentis par Thecogas Sénégal à l’occasion de la conférence de restitution en marge de la COP 22 qui s’est déroulée ce 2 décembre à Dakar sous le parrainage des ministères de l’énergie et du développement des énergies renouvelables et celui de l’environnement et du développement durable en présence de Seyni Nafo, président du groupe des négociateurs africains à la COP 21 et COP 22. La rencontre initiée par l’Observatoire des valeurs sociétales et éthiques des entreprises (Ovseo) a pour thème «Les changements climatiques et les solutions innovantes offertes par les énergies renouvelables en Afrique ».

S’exprimant sur le sous-thème « Exposés des solutions et / ou problématiques d’entreprises pour l’adoption des énergies renouvelables au Sénégal et en Afrique (première partie) », le responsables de Thecogas a d’abord expliqué que toutes les formes d’énergies sur notre planète terre proviennent du soleil (et du système solaire), sauf deux formes d’énergies à savoir l’énergie atomique et l’énergie géothermique profonde. Avant de lister les formes d’énergies solaires renouvelables : l’énergie éolienne, l’énergie solaire thermique directe, l’énergie solaire thermique indirecte, l’énergie solaire photovoltaïque, l’énergie hydraulique, biomasse et les énergies marines.

Selon M. Ndiaye, la méthanisation vise à valorisation des déchets organiques, lever les pressions environnementales, créer des emplois verts etc. Le démarrage du projet nécessite selon Dr Ndiaye la mise en place d’un système de collecte doublé d’un système de tri, l’installation du digesteur non loin du bassin de production de déchets, disposer de déchets en qualité et en quantité et la liste est loin d’être exhaustive. Thecogas intervient aussi dans la valorisation des déchets à l’abattoir de Dakar qui engendre 200 tonnes de déchets par jour mais aussi dans la meilleure gestion de l’environnement. Concluant son speech, il laisse entendre cette leçon : « changeons le système pas le climat pour un développement durable ».