Les Africains priés de développer les énergies renouvelables

La deuxième Conférence ordinaire des ministres de l'Union africaine en charge de l'énergie (CEMA) exhorte les Etats membres à ''développer les énergies renouvelables, afin ''d'accélérer le développement du continent'', annonce un communiqué reçu à l'APS.

Au cours de cette rencontre qui s'est tenue à Addis-Abeba (Ethiopie), vendredi dernier, Erastus Mwencha, vice-président de la Commission de l'UA, a indiqué que ''l'énergie doit être au centre de l'agenda pour le développement, en vue d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)'', rapporte la même source. ''Les ressources, hydro-électrique, éolienne, solaire et géothermique, sont abondantes, l'Afrique doit les exploiter pour un meilleur accès à une énergie propre et peu coûteuse'', a-t-il ajouté. ''L'énergie est le plus grand défi en matière d'infrastructure en Afrique. Plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité et plus de 30 pays font face à des crises énergétiques récurrentes'', a-t-il fait savoir. La croissance démographique et les défis liés au changement climatique forcent l'Afrique à diversifier les sources d'énergie en misant fortement sur les énergies renouvelables et à réduire progressivement l'exploitation des énergies fossiles, mentionne le communiqué.

A l'occasion de la conférence d'Addis-Abeba, les partenaires, tels que la Banque africaine de développement (BAD), l'Union européenne (UE) ou encore l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), ont réitéré ''leur disponibilité à soutenir l'Afrique dans cet effort commun''. D'ores et déjà, la BAD s'est engagée à mettre à la disposition de l'Afrique un milliard de dollars par an au profit du développement des énergies renouvelables. Le texte rappelle que pour arriver à réaliser son Plan d'action prioritaire pour l'énergie du PIDA à l'horizon 2020, l'Afrique a besoin de 8 milliards de dollars par an.

AD/DND